Au revoir Pico, j’espère du fond du cœur que nous nous reverrons très vite. Passons maintenant à la cinquième île de notre long périple : Faial. Une île que je n’ai jamais visitée, et qui est pourtant très touristique.
Açores 2018 :
- Terceira en 5 jours
- Graciosa en 3 jours
- São Jorge en 5 jours
- Pico en 3 jours
- Faial en 4 jours
- São Miguel en 7 jours
[Jour 1 – Faial – Açores 2018]
Commençons par poser le contexte.
Faial est la 3ème île la plus habitée des Açores, derrière São Miguel qui regroupe 50% de la population des Açores et Terceira qui en réunit 25%. Faial n’en totalise que 5 %, soit autant que Pico ou São Jorge.
Pourtant, Faial est très développé et constitue un grand centre d’intérêt aux Açores, au même titre que São Miguel et Terceira, et loin devant les autres îles. Pour illustrer mes propos, nous pouvons par exemple parler du Continente, la plus grande chaîne de supermarché du Portugal, qui n’est présent que sur ces 3 îles. C’est également le cas pour plusieurs complexes hôteliers assez luxueux qui ne se concentrent que sur ce trio de tête des Açores.
Alors je vous vois venir, vous allez me demander « Pourquoi Faial a le droit à plus de privilèges que Pico alors qu’elle est beaucoup plus petite et autant habitée ? ». C’est à ce moment-là que je dois commencer à vous parler de la ville de Horta.
Horta, première ville de Faial qui regroupe près de la moitié des habitants de l’île avec 7 000 habitants, est surnommé « La plus petite grande ville du monde ». Elle est effectivement beaucoup plus grande que ses homologues telles que Madalena à Pico avec ses 2 500 habitants, ou Lajes do Pico, São Roque do Pico et Velas qui n’en totalise que 1 500 chacune.
Aujourd’hui, elle se démarque donc de n’importe quelle autre ville du groupe central. Nous ne sommes plus dans un village de campagne, mais dans une vraie ville, avec ses commerces, ses restaurants, ses grandes routes et ses rues remplies de monde.
Elle est devenue ainsi pour une multitude de raisons historiques. Par sa situation géographique, elle est une escale quasi-obligatoire pour tout navire effectuant la traversée de l’Atlantique. A l’époque, ce fut pour le commerce entre l’Europe et l’Amérique, et aujourd’hui, elle est destinée aux navires de plaisance.
Horta fut également à une époque un centre mondial de télécommunication par le biais du câble sous-marin de relais télégraphique qui reliait l’Europe à l’Amérique.
La suprématie de Faial fut formalisée en 1976, date à laquelle les Açores sont devenus une région autonome. Le gouvernement des Açores a dès lors décidé d’y implanter son assemblée régionale. Pour l’anecdote, nous avons d’ailleurs rencontré quelqu’un travaillant à cette assemblée à Graciosa. Cette personne faisait donc le trajet chaque semaine pour s’y rendre. C’est une excellente transition pour parler de l’aéroport de Faial qui est donc également plus développé que les autres.
Je finis sur une dernière anecdote. Lors de la première partie de notre périple, nous avons rencontré beaucoup de personnes. Je leur parlais souvent de notre itinéraire de voyage et des îles par lesquelles nous allons passer. Et à chaque fois que je leur disait que nous passerons par Faial, beaucoup d’entre eux nous ont répondu : « Ah Faial. Les gens sont étranges là-bas. ». Pour ne rien vous cacher, certains disaient même qu’ils étaient « hautains » et « stupides ». Mais que se passe-t-il donc ?
Pour le moment, nous venons d’arriver au port de Horta après une petite demi-heure de bateau. On va manger, on va faire les courses (au Continente bien sûr 😉) et on rejoint notre logement Airbnb. Et là, il y a tellement de choses à dire…
Il faut savoir que je n’ai jamais eu de problème avec mes hôtes Airbnb. Encore moins aux Açores. Ici, l’arrivée se fait de manière autonome. Nous sommes en chambre privée dans une maison partagée avec nos hôtes, qui ne sont pas là lors de notre arrivée.
Comme à notre habitude, nous prenons possession des lieux. Mais nous faisons erreur, et notre hôte ne tarde pas à nous le dire de manière très virulente. Ici, nous n’avons pas le droit d’utiliser le lave-linge, la cuisine, le frigo ou encore plus surprenant la table de la salle à manger. Il y a notre chambre, la salle de bain partagée, et c’est tout. Nous sommes effectivement à des années lumières de la générosité et de l’hospitalité dont peuvent faire preuve les Açoréens.
[Jour 2 – Faial – Açores 2018]
Pour cette nouvelle journée, nous faisons abstraction des évènements d’hier. Faial est sûrement une bonne île après tout !? Aujourd’hui, nous avons prévu de nous rendre de l’autre côté de l’île. Nous reviendrons ensuite vers la maison en s’arrêtant à différents points d’intérêt.
C’est parti pour une séance d’auto-stop qui va se révéler catastrophique. La route est pourtant fréquentée, nous sommes bien positionnés, souriants, propres, mais rien n’y fait. Nous essuyons une multitude de refus, entre ceux qui nous font non du doigt, et ceux qui ne nous lance même pas un regard.
Cela fait maintenant 2 heures que nous marchons et que nous attendons. Je suis en train de vivre le plus grand échec de ma jeune carrière d’auto-stoppeur. Assis sur le bord de la route, des milliers de questions traversent ma tête.
Marine ne perd pas espoir, et continue pouce levé. Elle dégote un chauffeur quelques minutes plus tard. Un évènement inespéré. Il nous apprend alors qu’il vit à Pico, et qu’il est juste venu sur Faial pour chercher un ami à l’aéroport. La bonne surprise.
Nous voilà enfin arrivés au volcan de Capelinhos, un endroit vraiment insolite. C’est ici qu’eu lieu pendant 13 mois, en 1957 et 1958, plusieurs éruptions sous-marines de grande envergure. Les scientifiques du monde entier se sont précipités pour venir assister et étudier cet évènement spectaculaire. Durant cette période, le fond de l’océan offre une multitude de cadeaux aux habitant de Faial, parmi lesquels des remontées de gaz, des panaches de cendres ou encore des coulées de lave. Tout cela bien évidemment accompagné d’un séisme.
Le résultat de ces éruptions est impressionnant. Tout d’abord, il y a les tonnes de basaltes sorties de l’océan qui sont venus agrandir l’île de quelques 2km². L’anecdote improbable, c’est qu’un phare se trouve juste à côté de l’éruption. Auparavant, il se trouvait donc au bord de l’océan. Aujourd’hui, il se trouve bien loin du rivage. Et tout cela, sans prendre de dégât. Chapeau les architectes.
Le second résultat, et qui rend l’endroit si unique, c’est toutes les cendres qui se sont affalées à la surface de l’île. Attention, on ne parle pas d’un voile de cendre, mais bien d’une couche si épaisse que la végétation et le village de pêcheurs fut ensevelies. Rien que ça.
Aujourd’hui, le paysage est lunaire et rythmé par des montagnes de cendres. De plus, la présence infatigable du soleil le jour de notre visite n’a fait qu’accentuer l’intensité de l’expérience. Un lieu unique donc, à voir absolument si vous venez à Faial. Certains spécialistes s’accordent à dire qu’une nouvelle éruption aura lieu au cours du siècle actuel. Affaire à suive !
Nous reprenons la route vers Varadouro, petite municipalité bordant l’océan et recommandé par notre ami Henry pour sa belle piscine naturelle. Nous vous le confirmons d’ailleurs, elle est vraiment très belle. Avec cette eau aux couleurs magnifiques, ces falaises de basalte et ce plongeoir installé à même la roche, je vous assure que tous les éléments sont réunis pour passer un délicieux moment de détente.
Nous sommes à présent bien reposé, nous pouvons reprendre la route. Notre auto-stop va mieux d’ailleurs. Je crois qu’il est guéri ! Ou alors c’est parce que nous croisons pas mal de touristes dans leurs voitures de location ? Bon, peu importe. Mais la vérité, c’est que ce ne sont qu’eux qui nous invitent à bord de leur voiture. 😉
Notre prochaine destination est Morro do Castelo Branco. Comprenez en français : colline du château blanc. « Oh chouette, des traces de l’époque médiévale ! ». Vous faites fausse route mes amis. Castelo Branco, c’est simplement un immense rocher de 10 000 ans et de 150 mètres posé sur l’eau. Bonjour monsieur. Vous comprenez alors d’où il tire son nom.
L’endroit est classé réserve naturelle et protégé, en raison de nombreuses espèces d’oiseaux qui y trouvent refuge. Vraiment très joli et très spectaculaire le château !
Nous avons bien rempli notre journée, il est temps de rentrer à la maison. Plusieurs chauffeurs nous seront nécessaire pour y parvenir, et l’un des trajets fut… atypique. Un pick-up s’arrête, nous claxonne, et nous invite sur sa remorque. Mais elle est pleine, la remorque. « Montez, je vous dis ! ». Et c’est ainsi que nous nous faisons une place entre les pastèques et les bidons à lait.
Encore une dernière anecdote pour finir. Après ce pick-up, un autre nous invite également à l’arrière de son véhicule. En arrivant aux portes de la ville de Horta, il s’arrête brusquement (et par la même occasion, nous dégustons la cabine de la voiture). Il nous toque à la vitre et nous demande de descendre. On lui demande ce qu’il se passe, et nous dit « Là-bas, vous voyez la police ? S’ils nous chopent, on est foutu. Vous n’avez pas le droit d’être sur la remoque d’un pick-up. ». En voilà un homme prévoyant, c’était moins d’une.
Même à l’opposé de la planète, même en étant isolé du monde sur cette petite île, que trouvons-nous dans la ville de Horta ? Un véritable restaurant asiatique. Impressionnant n’est-ce pas ? Bon, c’est là que nous allons nous remplir le ventre ce soir.
[Jour 3 – Faial – Açores 2018]
Depuis hier, nous tournons autour de la caldeira de Faial. Il est impossible de ne pas la voir, elle est bien grande et se situe en plein milieu de l’île. Alors depuis le temps qu’elle nous fait les yeux doux, il est aujourd’hui temps de lui rendre visite.
Fini les démons de la veille et l’auto-stop qui ne porte pas ses fruits. Aujourd’hui, nous sortons à peine de la maison qu’un homme est déjà prêt à nous prendre. Il avait prévu de rentrer chez lui, sa maison se situant à 5 mètres devant nous. Mais peu importe, il nous ouvre les portes de sa voiture pour nous amener sur la route principale.
En discutant avec lui, j’apprends qu’il est capitaine de navire en Amérique du Sud. L’auto-stop, il connaît aussi. En dehors de ses heures de travail, il adore partir à la découverte de ce contient. Alors quand il nous a vu, il n’a pas hésité une seconde à nous prendre. Afin de rendre la pareil en somme.
Je le vois alors pensif. A quoi penses-tu amigo ? « Continuons la route ensemble, je vous amène aux portes de la route menant à la caldeira. Il vous sera plus simple de trouver une autre voiture. ». Il nous vend du rêve le monsieur.
Nous arrivons au pied de la montée : « Vous savez quoi ? Je vous emmène tout là-haut, ce sera l’occasion pour moi de jeter à nouveau un œil à cette caldeira. ». Quelle générosité. Je peux dès lors conclure que ce trajet fut l’un des plus sympathique de notre voyage. J’ai pris beaucoup de plaisir à discuter avec cet homme.
Nous voilà au sommet de la caldeira. Pour ceux du fond qui n’auraient pas suivi, je rappelle qu’une caldeira est un mot portugais désignant le cratère d’un volcan apparu à la suite de son éruption. Cela est dû à sa chambre magmatique qui s’est ainsi vidée.
Celle de Faial est particulièrement remarquable. Sa forme est quasiment circulaire, les parois sont pratiquement à la verticale, sa profondeur est de 400 mètres par rapport au sommet culminant de 1000 mètres. Et enfin, elle mesure près de 2 kilomètres de diamètre. Alors forcément, quand je la vois, je me dis : « Waouh, il est doué l’architecte ! ». Mais l’architecte, c’est la nature. On a du mal à y croire tellement elle est parfaite cette caldeira.
Une petite plateforme aménagée nous permet de voir facilement l’intérieur de la caldeira. Alors on pourrait s’en arrêter là, mais ce n’est pas de notre genre. Nous partons pour une petite randonnée tout autour de la caldeira.
Le chemin y est parfois étroit, le vent souffle pas mal, mais qu’est ce que ça en vaut le coup. La vue y est simplement magnifique. D’un côté se trouve l’intérieur de la caldeira, réserve naturelle protégée. Et de l’autre, une douce pente garnie de milliers d’hortensias se jette dans l’océan, avec en contrebas toutes ces petites maisonnettes reflétant le charme de la ruralité des Açores.
Au bout d’une bonne heure de marche, nous sommes aux trois quarts de la randonnée. Perchée tout là-haut, nous croisons une voiture sur une valeureuse route de gravier. Les gens ont l’air perdu, alors je viens leur prêter main forte. Ce couple de Barcelonais nous propose dès lors de les accompagner pour redescendre et rentrer à la maison. C’est une excellente idée, nous embarquons !
C’est bien la première fois que je croise des espagnols en terre Portugaise. Eux qui se boudent tellement… Alors ce fut l’occasion pour moi de montrer mes talents en espagnol… Mais je me suis rendu compte que je commençais à parler portugais. Effectivement, durant ce voyage, je me suis efforcé d’apprendre la langue locale. Le piège c’est que ces 2 langues sont très similaires, et le portugais a pris le dessus sur ma maîtrise de l’espagnol.
Nous voilà enfin à la maison. Dans notre logement Airbnb chéri, il y a 3 chambres qui sont loués. Et il se trouve que la chambre à côté de la nôtre est occupé par un couple de français également. Alors en deux coups de cuillère à pots, nous partons dîner dans la capitale.
Et là, j’ai envie de m’arrêter sur ce fait. En tout bien tout honneur, c’est toujours sympa d’avoir un logement privé où on fait ce qu’on veut et où personne ne nous dérange. Mais il ne faut pas oublier les logements partagés, que ce soit des Airbnb ou des auberges de jeunesse, qui sont des lieux propices aux rencontres et au partage.
Dans notre cas, ce fut une belle opportunité de passer une belle soirée avec nos compatriotes de la métropole.
[Jour 4 – Faial – Açores 2018]
L’année dernière, nous avions fait carton plein sur les activités. Il est vrai qu’il y a de quoi faire sur l’archipel. Je vous invite d’ailleurs à retrouver le top 5 des activités à faire aux Açores.
Cette année, nous n’en avons fait aucune. En tout cas jusqu’à aujourd’hui, car nous partons ce matin pour une balade à cheval !
Nous sommes arrivés en retard, et cela nous a coûté une petite déconvenue. Un autre couple est arrivé à l’heure, malgré le fait qu’ils n’aient pas réservé. Le propriétaire n’a pas vérifié l’identité de ces personnes et a donc pensé que c’était nous. Quand il nous a vu arriver, il fut bien embêté de nous présenter sa bourde. Tous les chevaux sont pris et nous sommes convié de revenir cette après-midi pour une balade privée.
Pour tuer le temps, nous visitions le très petit village dans lequel nous sommes. Très petit village, c’est-à-dire quelques maisons qui borde la route principale. A noter tout de même qu’il est possible de se restaurant au snack-bar Xavier. La classe !
L’occasion en or pour moi de prendre à nouveau une francesinha. Oh, vous ne savez toujours pas ce qu’est une francesinha ? Un petit point culture culinaire s’impose. Ce sandwich aurait été crée par un chef portugais de retour au pays après un long séjour en France. Il serait alors tombé sous le charme de notre croque-monsieur, et a donc revisité ce plat dans son restaurant de Porto. Le succès est tel que tous les autres restaurateurs s’empressent de reprendre la recette. Sa popularité sort des frontières de la ville et touche alors tout le territoire portugais.
Vous voulez la recette ? Alors préparez-vous bien, le gras arrive. Commencez par ajouter plus de viande que cette ridicule tranche de jambon : saucisse fraîche, saucisson portugais et un bon steak de bœuf. N’hésitez alors pas à faire plusieurs étages et à exagérer la dose. Continuez en recouvrant comme il se doit votre sandwich de fromage. Faites-en sorte qu’on ne distingue plus le pain qui se trouve en dessous. Pour finir, et c’est là que tout va se jouer : garnissez le plat d’une belle sauce à base de tomate, de bière et de piment. Cette sauce est généralement le secret de la maison, et c’est ce qui différencie chaque francesinha. Pour les gourmands, une portion de frites accompagne généralement le repas. Bon appétit messieurs dames !
Il est 14h, l’heure d’enfin faire notre balade à cheval. Ce fut un magnifique tour d’une durée de 2h, durant lequel nous sommes passés dans les petites ruelles du bourg et dans les champs, jusqu’à rejoindre le bord de mer que nous avons longé pendant quelques minutes. C’est un moment où l’on décompresse et où l’on profite du paysage et de la vie, tout simplement. Merci au Patio Lodge, une belle structure qui propose donc ces balades à cheval mais également de très belles chambres pour y séjourner. Le propriétaire est un allemand tombé sous le charme des Açores lors de son voyage de noce. Il a alors tout plaqué pour venir vivre sa vie ici avec sa femme. Si ce n’est pas beau ça.
Le retour à la maison est à l’image de notre première matinée à Faial : désastreux. A nouveau, une multitude de voitures passe mais aucune ne s’arrête. Et c’est au bout d’1h30 qu’une petite Peugeot 206 s’arrête enfin. Nous complétons alors les 2 places restantes à l’arrière. L’homme au volant est accompagné de sa sœur et de sa mère, pour un petit séjour à Faial. Et une fois de plus, cette personne est originaire de Pico. Mais où vous cachez vous les Faialense ?
L’anecdote sympa, c’est qu’ils nous avaient déjà vu quand ils sont passé dans l’autre sens. Ils furent alors surpris de nous voir toujours sur le bord de la route à leur retour. Nous aussi on est surpris pour le coup. Il nous a dit : « A Pico, ce genre de choses n’arrive jamais. Vous auriez trouvé un chauffeur en moins de deux. ». Je suis tellement d’accord avec lui.
De retour au logement, un nouveau couple de français est venu prendre la place des autres partis. Quel heureux hasard de ne croiser que des français ici. Cette fois-ci, c’est nous les spectateurs du savon passé par notre hôte à leur égard. Ils ont également trop pris leurs aises dans le logement. 😉
[+ Une demi-journée bonus – Faial to São Miguel – Açores 2018]
Nous sommes donc à notre dernier jour sur l’île de Faial, et également le dernier sur les îles du groupe central des Açores. Pour rappel, ce groupe est constitué de 5 îles : la plus petite, Graciosa ; la deuxième plus grande et ancienne capitale, Terceira ; et enfin ce qu’on appelle « Le Triangle », São Jorge, Pico et Faial.
Alors avant de quitter l’île, un tour de la ville de Horta s’impose. Cette ville est historique, et arbore de ce fait de magnifiques bâtiments. Il est vraiment très agréable de se balader dans cette ville.
Passage obligé par la marina de Horta, la fameuse. Les 300 places disponibles ont l’air d’être toutes occupées. Visiblement, les gens se pressent pour venir ici. La particularité de l’endroit reste très certainement la tradition qui veut que lors de leur passage, les plaisanciers laissent une peinture sur le ciment gris de ses murs. En balayant les innombrables peintures du regard, je m’aperçois que toute l’Europe est passé par ici, avec tout de même une majorité d’anglais, de néerlandais et de bretons.
C’est sur cette petite balade que nous nous dirigeons à présent vers l’aéroport. Par nos précédentes expériences en auto-stop, nous prévoyons large et nous préparons même le numéro de taxi en cas de pépin.
Nous n’en aurons finalement pas besoin, une personne s’arrête au bout de quelques minutes seulement. Sa voiture est si petite que nous devons voyager avec nos sacs sur nos genoux.
Arrivés à la porte d’embarquement de l’aéroport, nous croisons à nouveau nos chauffeurs barcelonais qui nous avaient pris en auto-stop deux jours plus tôt. Eux aussi se dirige vers São Miguel pour finir leur séjour aux Açores.
Lisez la suite, avec São Miguel en 7 jours.